Aussi bien attendu sur le règlementaire que sur ses compétences et sa technique, aussi bon administratif que commercial, le diagnostiqueur présente aujourd’hui de multiples qualités et de multiples casquettes. Voici 5 principaux points de vigilance, de conformité et de bonnes pratiques, mis en avant par le Groupe BC2E et ses adhérents diagnostiqueurs indépendants, qui pourraient vous permettre de retenir un diagnostiqueur plutôt qu’un autre …
Une conformité administrative sans faille ! Bien qu’effectuant ses missions au domicile des particuliers ou au sein des entreprises ou des collectivités, un diagnostiqueur est soumis à toutes les règles et obligations des entreprises. Il doit avoir créé une entreprise enregistrée avec un numéro de Siret et proposer une adresse postale (très peu d’entre eux ont des boutiques physiques), pour pouvoir facturer ses clients. Il doit impérativement avoir souscrit une assurance de responsabilité civile professionnelle (RCP) dont les montants garantis sont au minimum 300 K€/ sinistre et 500 K€ / an. S’il possède un site internet, celui-ci doit comporter des mentions légales à jour. Avant d’effectuer la mission, le diagnostiqueur doit vous présenter un devis ainsi que ses conditions générales de vente, que vous devez accepter. Dans ses CGV, il doit aussi vous indiquer un médiateur de la consommation, en cas de réclamation.
Des compétences contrôlées continuellement ! Le diagnostiqueur doit être impérativement formé sur chaque domaine proposé. Il doit avoir obtenu les certifications des domaines obligatoires (électricité, gaz, termite et plomb, DPE, amiante avec ou sans mention) des diagnostics qu’il vous propose (s’il n’a pas certaines formations / certifications, il peut sous traiter le ou les diagnostics à un confrère compétent en le notifiant dans son devis). Pour exercer, il doit aussi obtenir en amont des habilitations complémentaires. Vous pouvez vérifier ses certifications sur l’annuaire en ligne des diagnostiqueurs (*). Pour maintenir la conformité de ses certifications (qu’il repasse tous les 7 ans), le diagnostiqueur valide périodiquement des formations obligatoires et est contrôlé par son certificateur sur son travail.
Une impartialité et une indépendance sans concession ! Attention, le diagnostiqueur se doit d’être impartial, il ne peut donc pas faire les diagnostics pour lui-même, sa famille ou ses amis ! Pour éviter les conflits d’intérêt, il ne peut pas non plus avoir d’autres sociétés qui auraient les mêmes clients et ne peut donc pas, par exemple, vous proposer en plus de son métier des services de travaux ou de négoce en immobilier… Aucune rémunération, peu importe sa forme, n’est possible de la part des prescripteurs et donneurs d’ordre (agences immobilières ou mandataires, notaires, bailleurs, syndics, etc.) et inversement, le diagnostiqueur ne peut pas en proposer pour être référencé, sous peine de se faire épingler par la DGCCRF et de perdre ses certifications. Cela n’empêche pas les bonnes pratiques entre diagnostiqueur et les agents immobiliers, qui peuvent recommander tel ou tel diagnostiqueur à leurs clients.
Un matériel et des équipements à jour ! Pour exercer son art, le diagnostiqueur dispose de tout un tas de matériels de mesurage et d’analyses, tels que les machines à détecter le plomb, les testeurs d’installation électrique, détecteur de monoxyde de carbone, etc. Certains matériels doivent être contrôlés régulièrement afin d’être étalonnés correctement, sous peine de fausser les données entrées pour les diagnostics dans les logiciels. Pour le diagnostic de l’amiante, en cas de prélèvement, le diagnostiqueur porte des équipements de protection obligatoires (EPI) qui le protègent. Il a aussi suivi une formation liée au risque amiante. Le diagnostiqueur utilise des logiciels de calculs, notamment pour le DPE et l’Audit Energétique, qui doivent être régulièrement mis à jour de la réglementation.
Une qualité de service irréprochable ! Avant et après la mission, le diagnostiqueur est aussi au service de son/ses clients et doit posséder de nombreuses qualités en plus de ses compétences techniques et administratives. Réactif, ponctuel, rigoureux et précis, pédagogue et de bon conseil, patient, disponible dans l’échange avec son client, … Le diagnostiqueur doit être en mesure de retranscrire dans ses rapports, les résultats de façon claire et précise, devant être compris par toute personne, qu'elle soit professionnelle ou non. De plus, afin de garantir la fiabilité des résultats et des conclusions obtenue, il demandera au propriétaire ou son représentant un certain nombre d’éléments sur le bien (titre de propriété, factures, ……) et tout cela avec tact !
Quant aux tarifs des diagnostics, ils restent libres. Pour autant, ils sont proportionnels au temps passé par le diagnostiqueur et élaborés selon la taille des bâtiments (nombres de pièces ou de m2). Un tarif adapté est un gage de qualité du diagnostiqueur : réactif, certifié, bien assuré et compétent !
Vous pouvez retrouver tous nos diagnostiqueurs sur notre site bc2e.com
(*) L’annuaire gouvernemental en ligne des diagnostiqueurs mis à jour quotidiennement pour vérifier les certifications des diagnostiqueurs : https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/annuaire-des-diagnostiqueurs-immobiliers/
©BC2E Juin 2023